29 Janvier 2011
"Le Vieux Port" de Yann de L'Ecotais
(suivent les tomes 2 et 3 : "Notre Dame de La Garde" et "Avenue du Prado)
Une saga familiale...
Avec la Grande Guerre a pris fin l’époque des grands propriétaires et des familles illustres. D’autres valeurs gouvernent désormais le monde. Alfred de Portallan le sait. Hauterive, le domaine familial, n’est plus rentable. L’agriculture a vécu. Bernard et Sébastien, ses deux fils, ne reprendront pas le flambeau. Ils rêvent d’insouciance, de commerce et d’industrie. Marseille n’est encore qu’une petite ville de province, mais l’avenir est prometteur. L’économie se développe et l’immigration italienne apporte une main d’œuvre bon marché. L’heure n’est plus aux honneurs mais aux affaires de toutes sortes. Il faut se résoudre à vendre des terres et partir à la conquête du XXe siècle commençant. L’optimisme est de rigueur. Mais les épreuves sont nombreuses. Les années noires approchent et l’honneur des Portallan ne sortira pas indemne des épreuves qui attendent ses descendants. (O. Le Naire - L'Express)
Allez, une petite biblio. qui ne fait pas de mal :
Né à Marseille en 1940, diplômé de l’ESSEC, Yann de l’Ecotais entre à l’AFP en 1963 et devient correspondant pour l’Europe à Bruxelles en 1965. En 1973, il intègre Le Figaro dont il sera deux plus tard chef du service économique et social. En 1977, il est rédacteur en chef de Radio Monte Carlo avant de rejoindre L’Express en 1978, ou il finira par occuper le poste de directeur de la rédaction de 1987 à 1994. Il est l’auteur de plusieurs essais économiques et politiques tels que L’Europe sabotée (1975), Naissance d’une nation (1990), L’urgence : le chômage n’est pas une fatalité (1993), de romans, Les herbes de Provence (1996), Dernière chance (1998) – et de thrillers, Gène de la violence (1998), Mortelles cliniques (1999), Politique rouge sang (2002). Il a aussi écrit en 1999 La Seccotine est irremplaçable : courts récits d’avant le progrès (1999), qui évoque des marques célèbres aujourd’hui disparues.